« AfriWatSan » est un projet de recherche et de renforcement des capacités qui s’intéresse à l’eau et à l’assainissement. Pour démontrer qu’il est important d’adopter un bon assainissement sur la qualité de l’eau, un groupe de chercheur de l’Ucad travaille sur ce projet. A l’Ucad, dans le département de biologie, ils ont dévoilés, ce 23 février le résultat de l’étude.
D’après Dr Seynabou Cissé Faye, ils avaient pour objectif de voir les relations entre l’assainissement autonome et la qualité de l’eau tirée des puits et pompes jambaar. D’après les résultats, il un faible niveau de présence du réseau d’assainissement dans cette localité.
Déduisant ainsi que c’est la cause massive de solutions alternatives (Fosses septiques, latrines, déversement sur le sol) qui contamine la nappe phréatique par l’effet de l’infiltration.
Toujours selon elle les fosses déversaient directement sur les eaux souterraines qui sont utilisées par les populations. Elle n’oublie pas la présence de coliformes fécaux qui attestent la pollution d’origine fécale. Ce qui a des conséquences sur la santé des populations.
Partant de cet éclairage, les auteurs de l’étude retiennent d’abord que les systèmes sur site, que ce soit en eau (pompes jambaar, puits…) ou en assainissement (latrines, fosses…) sont extrêmement importants du point de vue de l’accès. Mais il est tout aussi important de comprendre « la nécessité d’aller vers une amélioration de ces ouvrages » pour veiller sur la santé des populations à travers l’eau qu’elle consomme.