Dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont celles de Sangoulé Lamizana et de Baba Sy, des Soldats se sont mitunés, ils réclament le départ des
des chefs de l’armée et des “moyens adaptés” à la lutte contre les jihadistes qui frappent le pays depuis 2015.
Des tirs ont été entendus en fin de journée près de la résidence du chef de l’État, accusé par une grande partie de la population excédée par la violence, d’être “incapable” de contrer les groupes jihadistes.
Ces mouvements d’humeur dans les casernes du Burkina, pays qui a connu par le passé plusieurs coups d’État et tentatives de putsch, illustrent la fragilité du pouvoir du président Kaboré face aux violences jihadistes qui s’accroissent dans son pays et qu’il n’arrive pas à contrer.
Au pouvoir depuis 2015, Roch Marc Christian Kaboré a été réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte anti-jihadiste sa priorité.