La France et ses partenaires s’apprêtent à annoncer leurs retraits du Mali, sous la pression de la junte au pouvoir à Bamako. Présent sur le sol malien depuis le 15 janvier 2013. Alors que les groupe Djihadistes conservent leurs pouvoir de nuisance et menacent le golfe de Guinée.
Depuis 2013, sous l’ordre de l’ex président français François Hollande, l’armée française est en terre Malienne. Le but était d’arrêter l’avancée des forces djihadistes, sécuriser la capitale malienne et permettre au pays de recouvrir son intégrité territoriale.
Mais sous pression de la junte au pouvoir, Paris et ses alliés européennes annoncent vouloir quitter le Mali, tout en préparant les contours du futur dispositif militaire régional français. Selon plusieurs sources le président français Emmanuel Macron fera l’annonce entre ce mercredi 16 février où le 17 février 2022, pour le retrait des forces françaises de l’opération Barkhane au Mali, lors du sommet Union européenne – Union africaine prévu à Bruxelles.
L’opération Barkhane avait remplacé l’opération Serval en juillet 2014. La force spéciale de Takuba aussi sera à bord, pour aussi quitter le sol malien.
La force spéciale de Takuba est un groupement de forces spéciales européennes créé en 2020 à l’initiative de la France en vue de partager le fardeau au Sahel, Takuba opère depuis les bases de Gao et Menaka.
Un mini-sommet doit avoir lieu à Paris avec les chefs d’État de pays sahéliens (Niger, Tchad, Mauritanie) et de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, a souligné le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.
Actuellement le Mali est dans une situation très dégradée avec l’arrivée au pouvoir de la junte. Ce dernier refuse d’appliquer un calendrier de retour à l’ordre démocratique qui avait été pourtant annoncé.
“C’est impossible de continuer dans ces conditions, tous les autres alliés pensent la même chose“, a-confié samedi dernier à la presse le ministre estonien de la Défense, Kalle Laanet.