À la SENELEC, c’est du “fast track”, mais de l’autre côté. Le DG Pape Mademba Biteye poursuit sa gestion marquée par des incongruités et des décisions qui poussent à se poser la question de savoir, s’il agit vraiment dans l’intérêt du Sénégal surtout avec l’affaire Akilee.
L’entreprise sénégalaise a finalement été “sacrifiée” pour des intérêts étrangers. En atteste l’attribution d’un marché d’achat de compteurs à la société Powercom, une entreprise israélienne.
Le conseil d’administration de la SENELEC a finalement donné son feu vert à Monsieur Biteye pour lancer le marché avec Powercom, avec aussi, des appels à une renégociation du contrat avec Akilee.
En «divers», plusieurs interrogations ont été soulevées par les membres du Conseil d’Administration.
Une source exclusive nous expose ci-dessous, quelques interventions d’administrateurs et de hauts responsables par rapport au contrat avec Akilee et le Marché d’achat de compteurs avec Power COM
Des Administrateurs ont posé la question de savoir pourquoi la Senelec n’a pas contracté avec Akilee ? Qu’en-est-il du contrat? Akilee n’est-il pas en mesure de livrer les compteurs demandés ? Des interrogations qui ont abouti à un débat avec de multiples réactions de part et d’autres.
Il a été demandé si Akilee a été informé du marché d’achat de compteurs avec Power COM et si son accord a été obtenu avant de contracter avec cette société ? Pourquoi Senelec n’a pas commandé ces types de compteurs disponibles chez Akilee ?
Répondant aux interpellations, M.Biteye indique qu’ il n’a pas contracté avec AKilee car après examen du contrat Akilee il s’avère à son niveau que le contrat n’est pas exécutable en l’état et mérite d’être renégocié surtout par rapport à certaines dispositions qui ne militent pas en faveur de Senelec. Sur ce il a demandé au Secrétaire Général de présenter les points majeurs qui font qu’il ne peut pas exécuter aujourd’hui le contrat Akilee.
Dans la suite de leurs interventions des membres du Conseil d’Administration ont marqué leur étonnement car ils croient savoir que toutes les équipes et les compétences de Senelec étaient réunies pour participer aux négociations sur le contrat. Ce, après une présentation faite en présence de l’actuel Directeur, une chose qui selon un Administrateur n’a pas été retrouvée dans une nouvelle présentation faite séance tenante par le SG.
Il a été constaté une présentation déséquilibrée qui expose une partie du contrat dont les dispositions seraient défavorables pour la SENELEC. Or un contrat c’est deux parties chacun avec des obligations à respecter.
Il a été suggéré selon nos sources à la direction générale d’inviter Akilee à renégocier le contrat s’il y a des difficultés d’exécution et que le contrat AMI tel que présenté au conseil regorgeait beaucoup d’aspects positifs pour Senelec.
Notre informateur soutient aussi que la direction générale a été appelée à faire une nouvelle présentation au prochain CA et de s’asseoir au besoin avec Akilee pour renégocier afin d’éviter tout contentieux.
Des ses explications, Monsieur Biteye souligne que “le marché attribué à Powercom est présenté au conseil pour obtenir son approbation. “Ce marché sert à combler un besoin urgent de compteur pour assurer la continuité du service». Il souligne que “la DCMP a déjà donné son ANO. Il rappelle que l’objectif c’est de renégocier le contrat mais à son avis le cœur de métier de Senelec ne peut pas être donné à Akilee et même s’il est une filiale de Senelec, ce cœur de métier doit rester dans Senelec. Il s’agit d’un principe fort important pour lui car ce qui fait le chiffre d’affaires de Senelec doit être conservé.
Le Conseil d’Administration a ainsi donné son accord à Pape Mademba Biteye pour donner le marché aux israéliens. Une décision qui est une violation flagrante de la loi sur les clauses de l’exclusivité.
Nous y reviendrons