Depuis quelques jours,un produit en provenance de la Casamance appelé “Tababa”ou “nokoss” fait couler beaucoup d’encre et de salive ici au Sénégal.
Étant à l’origine utilisé pour des raisons médicales, mais aussi dans le traitement de la stérilité, ce mélange de substance est désormais utilisé par les femmes comme un stimulant sexuel.
Dernièrement, la dame Fatou Cissé présidente de “badjenou gokh” d’origine casamançaise a brisé les barrières en levant le voile sur un produit aphrodisiaque que les femmes utilisent et qui, selon elle, est lourd de conséquences.
Cette dame révèle que ce produit est un mélange de substances nocives dont du “khémé”, du yamba, de la cocaïne.
Ce stimulant sexuel joue les mêmes effets qu’un homme dans la vie d’une femme. Plus besoin de rapport sexuel, une astuce qui fait surtout l’affaire des veuves et des divorcées.
Les témoignages fusent de partout, certaines femmes qui l’utilisaient depuis des années en cachette,osent désormais en parler.
Mamy Bayo révèle qu’il y a des effets secondaires qui accompagnent l’utilisation du “Tababa” notamment les vomissements, la diarrhée, des vertiges.
Seulement précise t-elle les effets secondaires ne durent pas, mais il y a de gros risques sanitaires dans l’utérus de ce produit qui, non seulement peut fragiliser le dispositif de reproduction de la femme, causer le cancer du col de l’utérus, des irritations vaginales, une fistule s’il ya un accouchement difficile…
Selon elle toujours, le danger en est que dès qu’on commence à l’utiliser, on ne peut plus s’en passer.
Cependant, celà n’empêche aucune femme d’avoir des relations sexuelles. La source révèle également que certains hommes l’utilisent dans le traitement de l’hydrocèle.
Parmi les témoignages de certaines femmes, les unes disent l’utiliser depuis plusieurs années,”la première fois que je l’ai utilisé, je suis tombée dans les pommes”. Les autres affirment que ce produit est devenu leur drogue “depuis 8 ans j’utilise ce produit” “pour moi c’est une drogue”.
Des époux en pleurent, des épouses ne peuvent plus s’en passer.
Des agents communautaires alertent sur des cas de cancer du col de l’utérus, cette drogue vaginale appelée “Tababa” fait des ravages chez les femmes.
Bénédicte Sagna.