Le conseil de paix et de sécurité de l’union africaine en mission au Tchad devrait prendre des sanctions contre le nouveau régime. La journée du samedi 8 mai marquée par les rassemblements des mouvements opposé au régime actuel, de nouvelles violences ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des blessés par balle et des arrestations. La mission du conseil de paix et de sécurité en possession de plusieurs éléments est appelée à se prononcer sur le cas tchadien.
Depuis la prise du pouvoir par le conseil militaire de transition au Tchad, les organes de l’union africaine ne s’étaient pas encore prononcé sur le cas tchadien. L’UA avait délégué une mission du conseil de paix et de sécurité au Tchad pour s’enquérir de la situation politique et militaire, jusqu’à présent il n’était pas question de sanction concernant les conditions d’accès au pouvoir du CMT, en raison de la position du Tchad dans le Sahel qui est vu aujourd’hui comme un Etat fragile sous la menace terroriste et la rébellion interne. L’union africaine est opposée de principe à toute forme de coup d’Etat, comme c’est le cas au Tchad après la mort du président Idris Deby. Mais les violences répétées par le nouveau régime à l’encontre des manifestants, peut pousser l’UA de prononcer d’éventuelles sanctions contre le CMT. Mais avant d’en arriver à ce point, le conseil de paix et de sécurité de l’union veut des garanties de la part du conseil de transition, il demande que la période de transition soit respectée et limitée à 18 mois maximum, ainsi que l’organisation d’un dialogue national inclusif.
Selon certains bruits de couloir la réunion du conseil de paix et sécurité doit se tenir ce matin et des sanctions sont prévus contre le CMT. Le nouveau régime pourrait perdre sa crédibilité aux yeux des autres partenaires qui se sont montrés jusque là solidaires.