La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a mis à exécution sa menace de paralyser les enseignements à l’UGB pour une durée illimitée. Elle exige des autorités étatiques et universitaires de meilleures conditions d’études et de vie dans les campus sociaux et pédagogiques. La mesure a été prise lors d’une assemblée générale des étudiants.
Pour le président de séance de la CESL, les autorités universitaires ne les prennent pas au sérieux. “ L’UGB est submergée de problèmes, mais les autorités étatiques et universitaires ne font aucun effort pour apporter des solutions sérieuses. Au lieu de prendre en charge nos doléances pour les satisfaire définitivement, elles préfèrent jouer au dilatoire et à la ruse. A chaque rencontre, elles font des promesses sans jamais les respecter. Ce jeu de cache-cache est peine perdue, parce que nous avons pris nos responsabilités pour faire face’’, a déclaré Ousmane Guèye.
De poursuivre: depuis plusieurs mois la CESL, en tant que structure responsable, a toujours prôné le dialogue et la concertation pour que des solutions durables soient trouvées aux revendications des étudiants de Sanar.
À en croire les principales doléances des étudiants à l’UGB tournent autour du retard des paiements des bourses, des lenteurs notées sur les chantiers d’assainissement et de la voirie interne de l’université, du manque d’infrastructures et d’équipements à l’UGB, de l’approvisionnement insuffisant en eau potable des campus sociaux et pédagogiques, entre autres difficultés auxquelles les étudiants sont quotidiennement confrontés.
“Mais depuis quelque temps, un autre problème très sérieux est venu s’y ajouter. Il s’agit de l’insécurité grandissante notée dans les campus sociaux universitaires et pédagogiques. Pour ce dossier, les autorités sont interpellées pour une intervention rapide” a rappelé Ousmane Gueye.