L’administration de la justice tourne au ralenti à l’image de tous les secteurs du pays à cause du COVID-19, avec la suspension des audiences au Palais de justice. Cette décision est le corollaire de la mesure générale d’interdiction de tous les rassemblements sur l’étendue du territoire national.
Aussi névralgique que puisse être le secteur de la justice, il ne peut pas échapper à un réaménagement de la marche de la République. Actuellement c’est le Covid-19 qui dicte sa loi. En principe les audiences de flagrant délit doivent être vidées dans de brefs délais (deux semaines maximum) pour l’efficacité de la procédure et éviter la disparition des preuves. Certes un vice de procédure mais qui est imposé par la force majeure.
La plus part des praticiens du droit comme Me Babacar Ndiaye pense qu’il fallait mieux procéder par des audiences à huit clos car cette suspension dont on connait pas la fin, ne doit pas constituer une cause de renvoi illimité.
Des dossiers très médiatisés ont attiré l’attention du quotidien l’Observateur de ce 26 mars il s’agit de l’affaire du député Seydina Fall Bougazelli dont le jugement était prévu le 24 Mars mais finalement renvoyé à une date ultérieure. Il y’a aussi le cas Diop Iseg avec un dossier est figé, le procès Pape Alé Niang et du ministre Cheikh Oumar Anne qui était prévu le 24 Mars aussi repoussé jusqu’à la levée de l’arrêté du ministre de la Justice, l’affaire du cocaïne du port entre autre…
Comme pour dire que la “justice” est en pause provisoire…