Le gendarme Hubert Faye étant longtemps malade ne pouvait plus supporter cette situation. Pour se libérer de sa souffrance, il a fait le choix de se suicider par pendaison. La situation était certainement sans issue pour Hubert, entre la maladie qui le rongeait de jour en jour et les médicaments qu’il était obligé de prendre au quotidien, cela devenait insupportable pour lui.
Vendredi dernier, son corps a été retrouvé, attachée par une corde au cou, balançant dans le vide dans l’une des chambre de l’appartement qu’il occupait au quartier Sope-Naby de Tivaouane-Peulh. Gendarme en fonction à la brigade de cette localité, Hubert Faye faisait construire sa maison R+1 qui n’est toujours achevée. En attendant, il avait pris en location un appartement dans lequel il avait également installé sa cousine pour lui tenir compagnie et l’assister dans la prise quotidienne de ses médicaments. Pourtant, il respectait à la lettre les prescriptions de son médecin, prenant très au sérieux son traitement. Mais son état de santé se dégradait sans cesse. Et selon ses voisins, cela avait traumatisé le gendarme.
Cette traumatisme laisse penser qu’il aurait planifié son suicide. En effet, au quartier Sope-Naby, les voisins confient que Hubert Faye avait tout planifié. Le jour du drame, aux environs de 11heures, après avoir déposer dans l’une des chambre de son appartement, une lettre dont on ignore encore le contenu, Hubert a attendu la sortie de sa cousine pour l’appeler au téléphone et lui demander d’aller fouiller, à son retour, dans l’un des tiroirs où il a déposé un document pour elle.
A son retour, la cousine n’ayant pas trouvé Hubert, est allée directement le chercher dans l’une des chambres où le gendarme l’habitude de se retirer. Surprise de l’apercevoir une corde nouée au cou et le corps balançant dans le vide, elle hurla alors de toutes ses forces pour ameuter les voisins. Ces derniers n’ont pas tardé à se ruer tous dans l’appartement et découvrent l’horreur.
Peu après la cousine s’est souvenu du document qu’il disait avoir déposer dans le tiroir. Et lorsqu’elle est allée chercher ce document, elle découvre qu’il s’agissait d’une lettre dont le contenu reste un secret jusqu’ici. La lettre a été remise aux gendarmes et placée sous scellés. Dès les premières minutes qui ont suivi la découverte du corps de Hubert Faye, ses collègues avec qui il a partagé les locaux du poste de gendarmerie de Tivaouane-Peulh, se sont transporter sur les lieux pour procéder aux premiers constats d’usage, en attendant les sapeurs-pompiers qui ont sorti le corps de la chambre du défunt avant de l’installer à bord de l’ambulance.