Tristesse et consternation au quartier Ndouffouck dans la région de Thiès. En effet, un « ndongo daara » âgé de huit (8) ans a été battu à mort par son encadreur T.D âgé de quatorze (14) ans dans le quartier Ndouffouck de Thiès, relate l’observateur dans sa parution du jour. Le drame a eu lieu dans la nuit du dimanche, aux environs de 22h. Après avoir tué son camarade Moustapha Samb, qui a quitté son village Fass Barigo, pour apprendre le saint coran à Thiès, l’a enterré discrètement à l’extérieur de l’internat dans un lieu isolé et le camoufle avec du sable. Mais retrouvé lorsque tous ses autres camarades se sont mis à la recherche de Moustapha Samb et aperçoivent ses membres inférieurs. Le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguéne de Thiès pour les besoins d’une autopsie par les sapeurs-pompiers.
La police a ouvert une enquête pour élucider les circonstances du drame et place le présumé meurtrier en garde à vue. D’après l’un des témoignages «La victime est un garçon de 8 ans bien portant. C’est son encadreur T.D qui l’a tué. Il l’a enterré vivant parce que les personnes qui ont été les premiers sur les lieux où il a été enterré ont constaté que les pieds de l’enfant bougeaient encore. Quand il a battu l’enfant, celui-ci aurait perdu conscience et il a cru qu’il était déjà mort. Il l’a enterré aux environs de 20h » a communiqué la source du quotidien L’Observateur. Quelques instants après leur recherche, ils ont aperçu le T.D avec une pelle à la main et l’interpelle pour lui demander s’il a vu Moustapha Samb mais il leur a menti en disant qu’il est aussi à sa recherche. Néanmoins ils ont continué leur recherche jusqu’à ce que T. D soit sorti pour fuir.
C’est suite à cela qu’ils ont trouvé Moustapha Samb mort et enterré à l’extérieur de l’internat. Le tuteur de la victime qui est le frère de son père déplore qu’ «on m’a appelé dans la nuit, juste après les faits, pour m’informer de la triste nouvelle. J’étais tellement choqué. Je ne pouvais pas imaginer cela ». Sur ces entrefaites, il est tellement triste car c’est lui-même qui avait inscrit Moustapha Samb et ses deux frères dans ce « daara» au lendemain de la « Tamkharite ». D’après les témoignages de certains élèves de l’internat, le T.D avait l’habitude de les brutaliser.
La police poursuit son enquête pour mettre la lumière sur cette affaire
Awa BEYDI SEYE