Le chef de l’Etat, Macky Sall, ne sera pas de tout repos pour son deuxième et « dernier » mandat, très chahuté par beaucoup de facteurs, qu’ils soient exogènes ou endogènes à son parti, à savoir l’Alliance pour la République (Apr). La dernière en date est cette querelle au ras de pâquerette qui a abouti à l’exclusion définitive de Moustapha Cissé Lo, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, du parti présidentiel.
La commission de discipline du Secrétariat exécutif national de l’Apr a prononcé l’exclusion définitive de Moustapha Cissé Lo des rangs de l’Apr aux motifs qu’il a tenu des propos indécents qui « récusent la morale et la bienséance sociale ». De l’avis des partisans du chef de l’Etat, ces écarts de langage « entachent gravement l’image du parti ».
En effet, l’on entend l’ancien président du parlement de la Cedeao injurier copieusement certains de ses camarades de parti
Bien avant, l’on se rappelle des échanges de propos très durs entre Yakham Mbaye et Moustapha Cissé Lo au sujet de la campagne arachidière et de la distribution de l’engrais. Selon certaines indiscrétions, ce serait ce différend qui s’est poursuivi au point d’en arriver à ces injures partagées dans les réseaux sociaux. La question du mandat présidentiel avec son corollaire, la chasse à l’homme au sein du parti présidentiel, fait partie des éléments qui vont également fortement impacter le mandat en cours du chef de l’Etat, Macky Sall.
Déjà, des voix se lèvent pour avancer la thèse du coup de balai au sein de l’équipe gouvernementale avec des sanctions envisagées contre des ministres accusés de refuser de défendre le chef de l’Etat, Macky Sall, attaqué de tout bord dans la gestion de la pandémie de la Covid-19. Pis, des ténors sont accusés de comploter contre le président, à savoir Amadou Ba et Aminata Touré. Ce qui trahit le sentiment de ceux-là qui parlent de complot, sinon pourquoi comploter contre un président qui fait son second et dernier mandat et qui ne doit pas se représenter ?