L’ancien sélectionneur national (2009-2012), Amara Traoré, s’est dit favorable à la tenue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en juin afin de « mettre tout le monde à l’aise, les joueurs, les clubs et les instances de décision ».
« C’est vrai qu’il y a la contrainte du climat avec la pluie et la chaleur mais on doit pouvoir faire des efforts en construisant des stades adaptés et s’intégrer dans le calendrier mondial », a-t-il expliqué, soulignant qu’avec l’agenda actuel, on met trop de pression sur les joueurs. L’ancien attaquant du FC Metz, Bastia et Gueugnon (France) estime que l’Afrique ne peut pas se dérober de « l’intégration de sa compétition phare dans le calendrier international en la tenant au mois de juin ».
« On peut construire des stades avec un bon système de drainage, en jouant plus tard, mais on ne peut pas toujours se réfugier derrière les grosses pluies pour expliquer le maintien de la Coupe d’Afrique des nations en pleine période de compétitions avec les clubs », a dit à l’APS, l’ancien attaquant international. « Les footballeurs africains occupent des positions centrales dans leurs clubs qui ne peuvent pas s’en passer dans des périodes aussi longues, il faut essayer de préserver l’intérêt de tout le monde », a suggéré Amara Traoré qui a joué les éditions 1994 et 2002 de la CAN. Mais l’ancien sélectionneur national et actuel membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF) voit d’un bon œil l’ouverture de la CAN à 24 pays.
« Le passage de 16 à 24 équipes est une bonne idée parce qu’on a vu lors de la précédente édition en Egypte que des pays ont beaucoup progressé et qu’ils méritaient d’être là », a-t-il dit. Depuis 2019 en Egypte, la CAN est passée de 16 à 24 pays.
Et pour la présente édition, les nouveaux appelés sont les Comores et la Gambie, qui vont jouer leur première phase finale de CAN.
APS