Les comptes de la Senelec ont été bloqués suite au verdict rendu par le Tribunal hors classe de Dakar à propos du contentieux opposant la Société Nationale d’Electricité (Senelec) à ITOC dans l’affaire du Fioul.
« ITOC nous avait vendu du fioul frelaté depuis 2010, alors le fuel avait endommagé nos machines. On avait porté plainte, mais l’Etat du Sénégal nous avait demandé de trouver une solution à l’amiable. Cette solution a été trouvée depuis 2010. Maintenant, les dirigeants de ITOC reviennent depuis le 14 décembre pour dire qu’ils ont porté plainte devant les tribunaux du Sénégal. Et ces derniers au lieu de bien connaître ce dossier, ont délibéré et leur ont donné justice en bloquant tous nos comptes» déclare Mouhamed Abib Aïdara.
« Au niveau de la Senelec, on est confronté à un problème : tous nos comptes bancaires ont été bloqués par ITOC. Le jugement s’est fait le jeudi au Tribunal hors classe de Dakar. Le juge a donné une saisie-attribution, et cette saisie-attribution, ITOC l’a déposée à toutes les banques et même à tous nos gros clients pour leur dire que la Senelec n’est plus solvable». «Aujourd’hui, la Senelec ne peut faire aucun mouvement, elle est à l’arrêt total. La plainte, c’est pour que la Senelec leur paye un montant de 8 milliards de francs CFA. Si l’Etat ne prend pas en charge cette affaire, le pays risque de plonger dans le noir. Et ce sont des questions de sécurité nationale», selon le secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Electricité (SUTELEC).
20 milliards de bénéfice de la Senelec : Le Sutelec met en garde l’Etat sur son utilisation
Aucun verdict sanctionnant senelec n’est encore prononcé. ITOC s’est uniquement appuyée sur le verdict du Tribunal Arbitral de Paris qui avait déclaré que Senelec n’avait pas fourni les preuves de la responsabilité de ITOC dans le mauvais combustible. Aucune autre décision n’avait été prise et ITOC n’avait rien réclamé comme dommage et intérêt en ce moment là.
Le Chef de l’État Macky Sall à réagit à temps pour sauver la Senelec des sanctions et le pays d’un black-out.
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