Après plusieurs jours de travaux, le rapport final sur les concertations sur la cherté de la vie au Sénégal est sorti. Le document contient des recommandations dans divers secteurs.
Après dix jours de travaux, les 18 commissions dans le cadre de la concertation nationale sur la vie chère ont rendu leurs copies. Pour la baisse du loyer tant attendue par les sénégalais, la commission en charge de ce dossier a recommandé un meilleur encadrement des tarifs, une règlementation de la profession d’agent immobilier, la digitalisation du système d’information sur le cadre juridique du secteur du loyer. La baisse du tarif sur les frais d’enregistrement appliqués sur les contrats de location, la facilitation de l’accès au foncier pour les promoteurs immobiliers figurent également parmi les recommandations. La commission propose par ailleurs, la mise en place d’un fonds d’aide publique au logement. Pour ce qui est de la décongestion du Port Autonome de Dakar, devenu un goulot d’étranglement pour les importations, le rapport révèle que des “niches susceptibles de favoriser une baisse ont été identifiées par rapport à certaines prestations”.
Les solutions immédiates trouvées résident dans la suppression de doublons ou dans l’identification du destinataire d’un service, indique le document. La commission précise cependant que la quête d’éventuelle baisse des prix ne doit pas occulter le rôle social des acteurs portuaires dans leur politique d’emplois.
Par ailleurs, la commission rappelle l’importance de réfléchir sur des solutions à même de baisser les coûts du fret et des surestaries, et rendre le port de Dakar plus attractif.
Concernant les importations de sucre, faisant le départ entre les frais de déclaration en douane et les droits de portes effectivement perçus par les douanes, la commission propose la fixation des frais de transit à 3.000 Fcfa contre le montant appliqué de 12.000 Fcfa, jugé “excessif”.
Pour le secteur horticole, la commission estime qu’il faut d’abord sécuriser la production locale et améliorer les rendements. Ce qui passe, selon elle, par la mise en place d’infrastructures adaptées pour le stockage, la mise à disposition des intrants et matériel agricole à temps, par le choix de semences de qualités et par une planification de la production.