Ce lundi 27 septembre, la charte de la transition qui s’appliquera jusqu’à l’instauration d’une nouvelle Constitution guinéenne, a été dévoilée une charte détermine le cadre juridique de la période de transition, dont la durée n’a toujours pas été fixée.
Après avoir listé les principes démocratiques de base, le texte dévoile les institutions qui accompagneront la transition, à savoir le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), son président, un gouvernement et un Conseil national de transition (CNT) qui fera office de Parlement. Ce dernier sera composé de 81 membres, allant des partis politiques aux forces vives de la nation, dont les organisations syndicales, patronales, de jeunesse et des forces de défense et sécurité.« Une disposition n’étant susceptible d’aucune révision », souligne le texte. Comme promis par le CNRD, les membres du gouvernement et les responsables d’institutions en vigueur sous le régime du président déchu Alpha Condé sont exclus de la transition dont la durée sera fixée par le CNT et les forces vives de la nation. Le document impose un minimum de 30% de femmes dans chaque groupe nommé dans ce CNT. La charte indique que : toutes les personnes participant à la transition seront interdites de candidature aux prochaines élections nationales et locales, à commencer par le meneur des putschistes , le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya.