L’intersyndicale des travailleurs administratifs, techniques et service de l’université Assane SECK de Ziguinchor a entamé hier son plan d’action de grève de 48 heures renouvelables.
En effet, le personnel administratif, technique et de service réclame une revalorisation salariale, l’augmentation de l’indemnité de logement et le respect des protocoles d’accords signés en 2018. «L’intersyndicale des universités des centres des œuvres et des ISEP condamne fermement l’omission volontaire du PAS sur la question de la revalorisation salariale, mais aussi sur la lenteur notée sur la signature du décret noté 2103 fixant le régime applicable au personnel administratif, technique et de service des universités », regrette le coordonnateur des syndicats autonomes des travailleurs des universités et des centres universitaires régionaux, Sidath Sané.
Les travailleurs de l’université de Ziguinchor rappellent également qu’ils ont été laissés en rade sur la généralisation de l’augmentation des salaires de tous les agents de l’Etat au courant du mois de juillet 2022, avec un effet rétroactif, compte tenu de la cherté de la vie et des difficultés liées à la période post-covid.
Ainsi, les travailleurs de l’Université Assane SECK invitent le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur à matérialiser les instructions du chef de l’Etat. « L’intersyndicale exige, et sans délai, la revalorisation des salaires, mais aussi la signature du projet de décret. Pour ce faire, nous interpellons le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour une diligence rapide de ce dossier. Sans quoi, pas d’ouverture au niveau des campus universitaires ».