C’est avec stupeur que j’ai suivi la conférence de presse dans laquelle le leader du Pastef parle du dossier du groupe AD TRADE en affirmant que ce dernier aurait bénéficié d’un bail emphytéotique de l’Etat du Sénégal sur un foncier valant 7 milliards de Francs Cfa.
Selon lui, le procédé utilisé aurait violé toute la légalité allant même jusqu’à dire que la redevance due par le preneur serait de « 416.000 Francs Cfa par mois, le tout avec une possibilité de cession définitive ».
Je n’irai pas par quatre chemins mais je peux vous assurer que la contrepartie de l’Etat dans ce projet notamment celle de la Gendarmerie nationale, va au-delà de ce qui a été honteusement déclaré par le leader du Pastef.
En effet, la structuration de ce projet est innovante parce qu’elle est faite profiter à l’Etat deux choses :
Premièrement, d’une redevance en numéraire qui est une contrepartie accessoire et qui justifie la légalité du bail ;
Deuxièmement, une contrepartie en nature sous forme de projet de dernière génération et qui représente la substance de la transaction.
Concrètement, j’appelle le leader du Pastef à édifier les sénégalais sur l’objet complet du contrat et des avantages qu’il procure à notre chère Gendarmerie.
Je m’en arrête là pour l’instant en attendant la suite des événements…