Invité de l’émission le grand jury de Rfm ce Dimanche 27 février, Doudou Wade persiste et affirme que le parti PASTEF d’Ousmane Sonko n’est pas la première force de l’opposition.
Compte tenu des résultats obtenus lors de la présidentielle de février 2019 et le ralliement d’Idrissa Seck dans le camp présidentiel, le pastef d’ousmane Sonko est considéré par d’aucuns comme l’actuelle première force politique de l’opposition. Ce que conteste Doudou Wade du PDS, car observant les faits politiques, l’ancien président du groupe parlementaire des libéraux se veut catégorique lorsqu’il affirme, sans sourciller, que la formation politique de Ousmane Sonko est loin d’être la plus représentative dans l’opposition pour ne pas dire la première force de l’opposition.
“Tel n’est pas le cas” a crié M.Wade dans le grand jury de la rfm. Sans détours, il clame que “la première force de l’opposition n’est pas Pastef, mais le PDS”. Etayant avec de tels arguments, il laisse entendre que “par rapport à la représentation nationale donnée aux législatives en 2017, il n’y a pas de possibilités pour affirmer que pastef est la force de l’opposition. Mieux encore pastef n’est pas allé aux élections seul, mais en coalition”.
Poursuivant, il ajoute qu’Ousmane Sonko est un non-inscrit à l’assemblée, alors que nous navons un groupe parlementaire, formé majoritairement de députés du PDS”. Par ailleurs, parlant du rapprochement du PDS avec le président Macky Sall, Doudou Wade soutenu que seules les montagnes ne se rencontreraient pas, et le fil du dialogue doit être de rigueur suite au changement opéré par le président Macky Sall.”Les deux Allemagnes se sont retrouvées, des familles se sont retrouvées après plusieurs années de séparation, des blocs se sont dispersés. On traverse des conflits et des difficultés, mais ils finissent toujours par être réglés. Si le président a décidé de quitter l’anormalité pour aller à la normalité nous sommes preneurs”.
Ibrahima khaliloulahi MBODJI, IKM.